lundi, octobre 13, 2008

What we call a good trip (part 2)

Nous arrivons tout de même à sortir avec encore quelques dollars du bar ou mixe Max (ouhais, pas mal, quand tu dis vite "c'est quoi ce mixe, Max ?"), quelques dollars salvateurs puisque nous prenons un taxi pour aller dormir...

Bref, s'en suit un dimanche où on fait 800km à pieds, où on s'arrête à des terrasses comme des amoureux, où on se prend la main face à Helis Island, et où l'on ose le seating sur un brin d'herbes envahit de Village People (des gens du village, de la campagne, des bouseux, quoi) et autres Freddy Mercury (Frédéric Mercure, inventeur du célèbre thermomètre suite à des expériences avec son rectum... Enfin, j'me comprends...).

Et puis on mange ensemble les yeux dans les yeux, la main dans la main. C'est beau...







(no Dumping = Ne pas jeter (en gros))

Dans tous les casn on peut juste dire qu'on ne s'est pas fait violé, et qu'on a eu de la chance, rapport au fait que les ricains, ils font 4 mètres et 850 kilos... Mais on ne rentrera pas dans les détails poignants (oserai-je dire "déchirants"... Merde, j'ai osé...) de ce moment de vie intime...

Le dimanche soir, on ose se taper un BBQ, espèce de Mc Do pour ricain que tu ne vois que dans les films, avec des serveurs qui doivent faire de la muscu puisqu'ils portent des plats de 10 kilos chacun (à peu près 6 kilos de frites, 1 kilo d'oignons frits, 1 kilo de steaks aux hormones, 1 kilo de sauce super grasse et 5 grammes de tomates... Quel équilibre !).




Dans tous les cas, on n'a pas peur, on est des déglinguoss, excepté une petite erreur de vocabulaire de ma part, lorsque je remercie l'ami JP de m'avoir ramassé un couvert en lui lançant banlieusardement parlant : "thank you, nigga !". Je comprends alors que le litre de sueur qui s'échappe instantanément du front de JP n'est pas seulement dû à la sauce piquante spéciale BBQ, mais bien à une grosse connerie que je viens de déclamer avec naïveté... Effectivement, deux personnes d'origine afro-américaines sont juste à côté de nous, et il semble qu'une petite phrase anodine comme la mienne, même dans une conversation privée, peut t'envoyer directement à la case prison sans toucher la p... (il manque 3 lettres, à vous de voir... Oh les cochons quand même !)


Voilà comment on finit donc la soirée, et c'est alors que commencent mes péripéties solitaires, JP étant obligé de gagner de l'argent quotidiennement pour me loger (un vrai p'tit couple je vous dis !).

Dans le désordre, je visite la gare centrale, le Gugeinheim, Time Square, une caserne de pompier (où on me fait visiter les bahuts) et le New York Fire Museum... Crevé...