Nous voilà donc de nouveau dans le chao métaphysique des fêtes de Bayonne, avec comme particularité cette année une délégation bretonne plutôt impressionnante (c'est dire, mais Alan Stivell a lui-même parlé de foule en délire, en comparaison avec ces concerts du fin fond du Morbihan...)
Nous sommes partis quelques uns dans mon pays, et j'étais particulièrement jouasse à l'idée de faire découvrir ces petites férias aux mangeurs de crêpes au froment (écouter l'album de Fatal Bazooka, vous comprendrez ce qu'est ce que je veux donc dire...)
Il y avait :
Micka : le guingampais, fière de se origines, toujours prêt à parler breton si la situation l'impose.
Gwen : le nantais, connu régionalement pour ces coups de sang footbalistique, non moins fière de mettre en attente son doigt chevaleresque sans les situations les plus chaotiques.
Elise : atout choc, atout charme, atout poitrine, qui dit qu'il faut pas dire "Pute", sauf peut-être de temps en temps, et qui se fait l'arbitre officiel des gestes déplacés et autres bécotages frivoles durant les fêtes
Coin-Coin, alias l'homme qui valait 150€, parce que c'est ce qu'il valait pour votre serviteur, et qui a des actions au crédit mutuel, tellement il les aime. Au passage, Coin-Coin tient à signaler que Bayonne est en France, et qu'il ne voit donc pas pourquoi la banque précitée est passée par le service international pour lui verser ses fonds...
Et au final, votre serviteur, qui a encore essayé de faire illusion dans sa stratégie de meneur de troupe dans le petit bayonne, même si Micka et Gwen commençait à engranger de l'expérience et du gallon suite à leurs précédentes participations.
Tout a commencé un mardi soir, non sans un petit détour pour Micka et moi dans la maison familiale pour faire péter le champagne et le foie gras. Pour cette veille de férias, nous avions opté pour une pizza, mais notre plan a été mis à mal par un serveur au cerveau de poule, voire sans cerveau. Au final, nous nous sommes retranchés sur une petite bodégua sympatoche du petit bayonne. Au menu, beaucoup de rosé pour certains, pour activer le système lymphatique et préparer notre organisme à ce qu'il allait vivre les 5 prochains jours, et pour les autres, quelques salades qui n'ont fait qu'illusion, mais que bon, c'était pour avoir bonne conscience. Alors, bon, on peut l'accepter (avec réticence, mais on valide le concept).
Après ce petit interlude gastronomique, nous avons décidé de nous offrir une nuit réparatrice dans le camping "prohibited-alcool and drugs" des fêtes (et ouhais, la municipalité a frappé un grand coup cette année, et proscrit tout apéro à l'intérieur du camping, ce qui amène à des fouilles assez approfondies, n'en déplaise à Magloire et Steevie, devant le camping).
Debout tôt (12h00, oh ! on est en vacances, quand même bordel de nouilles), pour aller en Espagne. On récupère Jérôme, qui a fait le trajet de Nantes dans la nuit, et qui est venu planter sa tente à 5 heures du mat'. On part donc à deux caisses en Espagne.
Après moultes embouteillages (tout le monde aurait-il eu la même idée que nous au même moment ?), nous arrivons enfin à joncher le sol promis, la terre sainte, patrie de Paul Ricard et Jean Paul Manzana, Frédéric Red Bull et Nick Malt. La guerre des courses peut commencer.
Et s'en suit, grande innovation du séjour, un petit déjeuner au Mc Do espagnol, où l'on s'aperçoit avec grand bonheur que Big Mac se dit "Big Mac" en espagnol. Trop facile pour nous, on commande haut la main (pas le doigt, Gwen, la main) des p'tits menus bien de chez l'Oncle Sam (putain spéciale dédicace à JP, j'aurai aimé que tu sois là !!!!!!!!)
Arrivé à bon port, je fais d'abord peur aux filles, qui sont rassurées par Gwen qui leur promet que d'habitude, je suis (à peu près) normal, mais que là, bon, bein, faut faire avec... Enfin, bref, on part ensuite à la rencontre de la petite troupe, et chose rare à Bayonne, on arrive à se retrouver !
- les messages de Coin-Coin sur mon répondeur, perdu à 2 heures du mat', qui font genre : "je sais pas, où vous êtes, Nicoooooooooooo, bon, euhhhhhhhhhhh, ouhais, je te chercheuuuuu, oh là làlàlà, je suis bourréééééééééééééé, bein, heu, donc, ouhais, ah ah, voilà..."
- l'achat des porte-voix négociés à 5€, ce qui nous a permis de faire de l'humanitaire (la céèbrissime "pipe du coeur", qui a été un bide total !), et accessoirement de dire n'importe quoi, mais fort, et souvent de manière inaudible, donc marrant...
- la couchage larvaire de Juju, comme en témoignent certaines photos explicites. Bon, ok, Juju, c'est un sportif, donc, il boit pas beaucoup d'habitude, mais bon, à Bayonne, les masques tombent, et la justice éthylique prend le dessus...
- Les joies de la cafétéria Carrefour le midi, qui nous a permis de bien manger, enfin, d'éviter de réitérer trop souvent l'expérience Mc Do, notre foie ayant déjà été soumis à rude épreuve...
- L'achat (et ouhais, on a beaucoup acheté, en fait...) d'un spiderman, et d'un bob l'éponge en ballon avec de l'hélium. Je les ai gardé 5 minutes chacun sur le dos, puisque des gens intelligents ont rapidement trouvé amusant de tirer dessus...
- Le réveil de Gérald et R1 qui sont allés chercher Aurèle sur une route entre Bayonne et Saint Jean de Luz, parce qu'il a réussi à leur téléphoner, après s'être réveillé dans un fossé... Pas mal... Belle performance...
- La maintenant classique et célébrissime séance de plaquage sur le terrain en herbe du concert du petit bayonne, avec des plaquages de malade quibt ont d'ailleurs laissé quelques traces sur nos petits corps... J'ai comptabilisé à peu près 9 bleus sur mon corps. Je crois que 2 semaines après, j'en ai encore quelques séquelles...
- Le peignage de dents en noir, grand classique maintenant des fêtes de Bayonne, instauré par Gérald le 2 août 1987 (ouhais, on avait 9 ans, mais on a commencé tôt...)
- l'habillage en vert de gérald et la clique parisienne. Partant du principe que le blanc est salissant, c'est un concept... Un concept qui se remarque, mais un concept...
- les galères bancaires de Coin-Coin, qui, poussé par Gwen, est devenu limite ennervé auprès de sa banque
Enfin, bon, je passe également quelques exploits sous silence, car on ne peut dire tout et n'importe quoi, et on a un minimum d'étique dans ce blog. Comme disait Fox Mulder, "la vérité est ailleurs, ce qui est d'ailleurs emmerdant, parce que c'est difficile à trouver..."
Petite dédicace à Ludo, qui est aussi venu faire la fiesta avec nous. Classe. Désolé par contre pour le plaquage...
Et preuve que nous n'oublions pas les valeurs traditionnelles de chez nous, bein, une petite photo de notre aire de camping.
Je précise que l'année" prochaine, j'aimerai qu'une guest star s'invite aussi, à savoir JP's from New-York ! Je sais pas, moi, démissionne, devient président de la république et vient avec Air Force One, pisse dans la rue à New-York devant un commissariat pour te faire extrarder en France, ou prends des vacances, mais bon, viendez à Bayonne ! Tu prends quelques "sick days" bien placés...
6 Comments:
Merci pour la cacedédi.
Je tiens à signaler que sur l'un de ces clichés, tu es explicitement en train de fumer.
Je trouve cela inadmissible compte tenu du nombre d'enfants qui sont des fervents admirateurs de ce blog.
A part ca, balance vite la suite. La photo avec la perruque / lunettes me rappelle de bons moments, tu es toujours aussi degueu.
Merci de ne pas me citer. Mes proverbes sont protégés par un copyright et sont assujettis à la taxe d'habitation.
T'inquietes la guingette, un jour je viendrai participer à ces fêtes et je deverserai quelques litrons de vomis avec parcimonie dans les rues de cette belle ville.
Amicalement
pinpon 2000, j'ai le plaisir de t'annoncer que tu es le gagnant du grand concours mister molo (molo d'or !!). Pour retirer ton prix, il te suffit d'adresser une demande en quatre exemplaires à l'adresse suivante : http://cpasmoi.blogspot.com
Xtelle m'avait promis du mec et du mec à poil, je suis pas déçu! Y'en a même des carrément b.......ien! Faut que je fréquente davantage les blogs hétéros moi (Xtelle je sais que tu es hétéro, mais toi ça compte pas, t'es une fille à pédés...)...Et celui avec la veste verte à fermeture éclair et le bob, il a pas des doutes sur son orientation sexuelle par hasard?! Bon sinon félicitation pour cette belle victoire au grand concours mister molo..t'as vu Xtelle comme je suis fairplay?!!
Joli carnet de voyage narré avec une finesse et une justesse implacable dans le choix des mots qui tranchent, apaisent, émerveillent... mais le résultat est le même : la peur me prend au tripes, me noue le ventre, en découvrant certains clichés "sauvages"!
En espèrant être de l'aventure l'année prochaine... Il est vrai que le choix était difficile cette année!
Milles bises mon p'tit Nico. Flo*
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