mercredi, décembre 13, 2006

Salut les loulous,

c'est avec énormément de retard que je me relance dans la mise à jour de mon blog. C'est un peu un challenge avec el américano, à savoir JP dé la véga (et pas de las végas, voyez-y plus des origines calienté que des origines ricaines...). Et je compte bien challenger avec classe !

Donc, je me dois de vous compter ma soirée à Paris pour l'anniversaire d'R1, dit el magnifico, dit el inspector, et qui sera rapidement nommé l'homme le plus lourd du monde ! Et oui, mon petit R1, il ne faut plus boire, car ça te mène vers des tentatives de bisous sur des videurs qui font 2 fois ta taille... Mais bon, c'est un autre problème, qui sera sans doute évoqué dans un autre message !

Donc, me voilà parti sur Paris, non pas sans avoir, l'après-midi même, assuré un match de foot avec une certaine classe, puisque je suis sorti au bout de 15 minutes victime d'une élongation traîtresse, en tout cas, d'une belle contracture (j'ai en effet évité les salles obscures de l'hopital pour réellement savoir de quoi il en retournait...)

Me voici donc, claudiquant, dans le TGV, puis dans le métro, afin de rejoindre la joyeuse troupe de troubadours dans un resto où le saucisson, la rillette et le pinard sont "à discrétion" (enfin, bon, quoi, c'est à volonté tant que tu veux, quoi, ce qui est synonyme pour plus d'un d'entre vous de paradis sur terre !)

Premières ambiances :


Et ouhais, malgré la "standing ovation" qui m'attendait en descendant les escaliers (putains d'escaliers !) vers la pièce où mes joyeux comparses commençaient à festoyer (sans moi, quelle honte !), je gardais mesesprits et me joignait à la table enplie de ripailles, de cerfs grillés, de cochons caramélisés, de cailles farcies, de perdreaux en sauces et d'autres victuailles...
Non, je déconne, y'avait que du pinard et un panier avec des légumes frais d'il y a 3 jours et que l'on pouvait déguster (est-ce bien le terme ?) en guise de préambule...
Mais bon, que nenni, car je me fondais rapidement dans l'ambiance, décidant courageusement de commencer mon apéritif par un verre de rouge qui pique, et ce, afin de calmer la douleur qui me transperçait la cuisse (dur d'être sportif de nos jours...). Après 2 dizaines de verre de rouquin, la douleur enfin s'estompait, pour laisser la place à une euphorie ambiante assez déstabilisante. Nous entamions alors en effet un concours de chansons paillardes avec les tables voisines (exercice dans lequel nous restons des amateurs, mais des amateurs dangereux, un peu comme un club de DRH contre Nantes...)

Enfin, bon, la soirée s'achevait tranquillement, et nous décidions alors de nous diriger vers la sortie. Mais le plus dur rester à faire, convaincre tout le monde de sortir... Et là, on n'a pas été bon. Je crois sincèrement que l'on a pourtant suivi les consignes du coach, que l'on a été présents, solidaires dans l'effort, au contact, mais bon, de temps en temps, la loi du sport (le dodo) est plus forte que l'attrait hautement conventionnel des bars... Nous avons donc perdu en chemin la totallité de la famille de Céline (sans exception aucune, même pas sa maman qui pour autant était motivée) et on s'est retrouvé entre couilles, R1, Manu, Géraldo et votre serviteur (qui était 80% de taux Cotorep ce soir-là...)
Et nous voilà donc partis dans les rues parisiennes, à la recherche d'un bar qui accepterait de recevoir les frères Daltons...
C'est donc assez naturellement que nous avons opté pour le Triskel (ou truskel, je sais plus trop...), RDV galant de toutes les nationalités que comporte la capitale... Le triskel, où j'ai pris pleins de photos, et où malheureusement, trop rares sont celles avec R1, puisque le malheureux s'est endormi quelques secondes à moment donné, et a été éconduit manu militari par le videur dehors. C'est la dernière fois que nous avons vu R1 au Triskel vivant...

Enfin, bon, en tout cas, on a assez rapidement (1 à 3 heures, je sais plus) pris le parti de jouer de solidarité, et nous avons décidé de quitter cet endroit rempli à ras bords (tellement que même si R1 avait pu rentrer, il aurait pas eu la place...) et nous avons érré dans les rues parisiennes à la recherche d'un bar qui accepterait (conditionnel très très compromis...) 4 mecs dont 1 bien attaqué...
Enfin, bon, vous avez compris, jamais on est rentré, et j'ai proposé alors à R1 d'aller faire reposer ma jambe sur son lit... Ce que nous avons fait, non sans avoir été obligé de prendre un taxi non conventionné (c'est une honte !) qui nous a ramené à Evry, nous a dépouillé de quelques euros (oserais-je parler de k€ ?).

C'es là que j'ai succombé, un dimanche entier, à un magnifique lendemain de cuite... En tout cas, merveilleux WE, mais aussi, merveilleux anniversaire à R1... Bon, dans d'autres conditions, ça aurait été plus mémorable, mais là, on s'en souviendra quand même aussi !

Comme quoi, "c'est dans les plus mauvais plats que l'on fait les meilleurs ragouts..." (Cyril Lignac, 2006)