mardi, mai 22, 2007

Le tournoi avec les pinpons

Comme j'attends avec désespoir les photos de la sainte barbe et que je ne les aurai jamais avec un peu de chance, je m'en vais vous raconter la petite journée qu'on a passé avec les pompelards dans un tournoi de foot de sixte (ça veut dire six, les enfants) du quartier de bouguenais, à savoir le "tournoi inter-quartier" (original, hein ?)

Cette année, vos braves acolytes sont partis remontés jusqu'à la moelle afin d'enfin essayer de gagner ce tournoi depuis si longtemps convoité, et jamais jusqu'alors gagné. On n'était pas là pour tricoter. L'équipe s'est alors dessinée sans l'ombre d'un doute :


Captain : Christophe, dit "Miaou", le chat des gouttières dans la surface, le maton de l'ouest, l'homme qui boise plus vite que son ombre.


Défenseur attaquant : David, dit la fusée, ou l'homme au crochet d'or, qui va trop vite pour sa technique, et qui rend aveugle ses adversaires à l'aide d'habiles et furtives fourchettes dans les yeux en employant la technique du "j'ai pas fait exprès, c'était dans le mouvement"

gardien défenseur attaquant (en fait, au final, trop éparpillé pour faire quelque chose de bien) : votre serviteur, connu sous le nom de "l'homme aux 100.000 blessures", et qui avait, ce jour-là, mal à une côte (ouhais, j'voulais changer un peu)


milieu cycliste : Pierrot le fou, dit aussi le tank, appelé encore dans le milieu du football corpo "l'homme qui est jamais là le samedi mais que quand il est là le samedi, il fait un match à lui tout seul"


attaquant de pointe : gwen, dit l'homme aux crampons d'or avec de la crème antidouleur à l'intérieur, appelé aussi dans le milieu des pompiers l'homme au doigt d'or (le majeur), et accessoirement, l'aiguilleur de penalty (voir plus loin...)


Atout de charme : élise, dit la n°2 des carpates, défenseuse agressive qui met des crochets à des mecs qui arrivent pas à comprendre qu'elle joue en régional, appelé aussi l'hétéro par ses collègues de club... Ah, maudite pelouse...


2ième atout de charme : audrey, plus connue dans les milieux autorisés (sauf si t'es pas autorisé) la "kung-fu break-danseuse du japon", aussi habile à faire la vague en boite de nuit qu'à planter un high kick dans la mâchoire d'un basketteur de 2m20.


Et puis, dans l'équipe, il devait y avoir Mauralès Parisien, mais qui est au final parti au mercato avec la deuxième équipe des pompelards, composée de Karen (la récéptionneuse des buts), Eric (le laboureur plongeur), Céline (l'infirmière qui pique et parle plus vite que son ombre), Aldrick (l'homme au 35 tonnes d'or), Flora (la p'tite tignousse arracheuse de ballon dans les pieds et entre les jambes des autres), et Yoyo (le viseur de poteau).

Au final, on s'est bien marré. Au final, l'équipe 2 n'a pu se qualifier pour les poules finales (le nombre de fois que je dis finale, c'est impressionnant... ça marque son homme, quand même...), malgré une combativité à souligner, et ce, à mon humble avis, à cause d'un arbitre jaloux de nos techniques de jeu, qui n'appréciait vraisemblablement pas les tacles techniques les deux pieds en avant d'Eric et ses cris bestiaux sur le terrain. Pas compris, mais bon...




Enfin, on s'est quand même pas laissé abattre entre les matchs, mettant en oeuvre différents stratagèmes afin de déconcentrer les équipes adverses (entre autre réunion de chantier tactique, ou simulation de débauches orgiaques afin de semer le trouble dans l'esprit de l'adversaire mâle...)

L'équipe 1 a passé les poules qualificatives, et a alors débuté son ascension fulgurante, passant match après match les embûches savamment semées par ses adversaires pas très bon joueur (on m'a même demandé d'aller sod.... ma maman...).

L'issue de certains match s'est décidée à la fin du temps réglementaire par l'intermédiaire d'une séance de penalty durant laquelle l'aiguilleur de penalty, à savoir gwinnie l'ourson, a discrètement montré de quel côté partir à votre acolyte. Je compare bien volontiers la discrétion de ses gestes à un guide de manoeuvre sur un porte-avion... Bon, même les victimes de David Fourchette auraient pu voir les signes... Sauf les tireurs (c'était l'intérêt, hein !), et on peut dire que ça a bien marché : bilan = 3 pénalty arrêté, un hors cadre (là, l'aiguilleur du ciel avait hésité dans ses mouvements, preuve qu'il sentait la faute venir...)


C'est comme ça qu'on a gagné la finale, par 2 à 0. Merci donc à Gwen doigt d'or, qui a marqué 97% des buts de notre équipe avec une nonchalance peu commune, et qui aura parcouru au total 457m durant la journée (trajets pour aller picoler à la buvette compris).


Merci au responsable du sport, Miaou Matraque, qui a organisé toute la journée et qui, gêné par les photos de fans en liesse , a tenté de se cacher derrière des bières toutes la journée... Miaou, on t'a capté...



En tout cas, c'était cool, même si l'organisation a remis en cause notre supériorité physique, et porte réclamation quant à notre participation future au tournoi en tant que pompier... J'ai eu beau expliquer au gars (pas très vif d'esprit attaqué par ses 15 bières de l'après-midi... Remarque, même sans bière... Enfin, bon, j'me comprends...) que c'était pas notre faute si on faisait un peu du sport et des triceps, quadriceps et forceps, mais que promis, l'année prochaine, on se mettra au tricot. C'est moins physique... Charlots...


On est CHAMPION, on a eu droit à une bouteille de mousseux ! La classe...