mardi, février 26, 2008

Vacances au ski


N'en déplaise aux puristes de la "peuf" (la poudreuse dans le jargon des skieurs du dimanche comme nous), nous avons stratégiquement choisi cette année d'aller au ski juste avant les vacances scolaires, privilège des travailleurs et travailleuses de tout pays (unissez-vous aussi quand même, on vous ment, on vous exploite bordel de couille droite d'izard des neiges...).

Direction les pyrénées, et plus précisément Piau-Engaly, qui se flatte de posséder le palmarès de la plus haute station de la chaîne montagneuse du sud-ouest.

Je pars avec frangin, et la famille, non sans avoir décidé de la date en collaboration avec les potes de Nantes pour se retrouver sur les pistes, Benoit ayant quelques connaissances familiales possédant un appartement sur la même station au pied des pistes.

Frangin a trouvé une petite maison dans la vallée, à Saint Lary, une demeure en somme fort sympathique, organisée en 2 étages, un peu comme les couches de fromage à raclette un soir d'hiver posées délicatement dans les petites poêles prévues à cet effet.

C'est petit en surface en somme, mais grand en hauteur...

En tout cas, on a eu le french flair, puisque dès le deuxième jour, il tombe 50cm de poudreuse, ce qui vaut bien une petite journée sans ski pour attendre que la divine poudre blanche se dépose délicatement sur les pistes et construise avec attention nos futures courbes de skieurs enivrés par une telle neige de qualité sous un soleil chatoyant (je sais, c'est beau...)

Du coup, J+2 = neige et soleil. La classe !

Frangin se dit que je voudrais pas utiliser mes skis datant de vercingétorix, et du coup, se propose de me filer les siens, se sacrifiant pour aller louer des "flat" (spécial dédicace à JP from NY), skis spéciaux pour la poudreuse.

Bref, après quelques traçage vierges dans la poudreuse, je commence à pouvoir suivre frangin, qui possède tout de même un style et une puissance bien supérieure à la mienne en poudreuse. Et, au moment où nous apercevons les lascars en bas d'une piste, je me laisse griser par la pente, j'enchaîne avec fierté les virages, quand tout à coup, j'entends un "Klang" dans un virage. Vous savez, ce genre de bruit qui vous dit que ça sent pas bon... Et j'avais raison d'appréhender, puisque mon ski gauche (enfin, celui de mon frangin) déchausse... Et je me prends une rêche monumentale, faisant quelques mètres dans la pente. Tout le monde se marre. Moi aussi d'ailleurs.

Mais voilà, le problème, c'est que le ski, il faut aller le chercher. Et là, the soucy, c'est que généralement, il fait "tunnel" dans la poudreuse... Ah, nos anciens, avec leurs skis de 2m50 avec une lanière autour de la cheville, ils doivent se marrer, là !

Du coup, impossible à retrouver. Chris (frangin) se joint à moi pour le chercher (c'est son ski, quand même !), mais voilà, au bout d'une demi heure, on commence à se résigner... Et si nous devions faire notre deuil ? Je tente de garder espoir, pensant aux chansons à succès de Claude François ("le lundi au soleil") et autres titres de jacques Brel ("ne me quitte pas").

Chris se propose de redescendre en bas du télésiège, et de remonter pour refaire le parcours. Bah, y'a rien à perdre, et je reste là, seul dans la neige, à chercher mon ski... Preuves à l'appui...






Du coup, les nantais ont pitié et viennent m'aider. J'arrive finalement à trouver mon ski en pratiquant la technique de Benoit, appelée la technique de la dameuse corporelle norvégienne, à savoir monter très haut à pied, et descendre à l'aide de son corps dans la poudreuse et attendre de sentir un ski perdu et enterré frotter sur son corps...


Après cet évènement traumatisant, je décide de me cacher à l'aide de ma perruque grise. Effet garanti sur les pistes, même si j'avoue que je vois pas très bien devant moi de temps en temps à cause des mèches...






ça vaut bien une petite pause déjeuner apéro, avec les amis et la famille le midi.




Ah, ouhais, et j'oubliais, quelques vidéos sympatoches... D'abord, le départ super G de votre serviteur perruqué, qui a fait peur à plein de gens... Mais qui nous a bien fait marrer...

Et des sauts de merde, à la ciseau mal fait avec gadin derrière (j'en suis fier !)


Ensuite, je voudrais rendre hommage au kamikaze des montagnes, au tutoyeur du ciel, à l'aigle des carpates à la bolognaise, j'ai nommé Benoit, qui n'a cessé sa quête du saut, LE saut de la mort qui tue et que même ça fait pas mal sauf un peu de temps en temps... Montez le son, juste pour que vous vous delectiez de ses dernières paroles avant impact...


Pour moi, cette vidéo, elle tue ! Mais Benoit n'en restera pas là et défiera déjà tous ses détracteurs aux X-games à Budapest, et euh... merde, je m'ai trompé... Je veux dire à la neige, donc, l'année prochaine. Défi lancé (comme les skieurs, d'ailleurs...)

Sinon, petite panoplie de photos des amis du pied des pistes de Piau...












Et juste après ce résumé des péripéties skiophiles de vos accolytes; une petite vidéo sympa, même s'il faut pencher la tête pour regarder... Un petit moment de détente, car avant le ski, y'avait la sainte barbe, et donc, les fameuses battle de tektonic ; faut bien être jeune dans sa tête bordel de nouilles !

http://fr.youtube.com/watch?v=ifVkcg_srUU

Et n'oubliez pas, plus que jamais quand vous êtes à la montagne, MANGEZ DU CHOUX FARCI !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

3 Comments:

Blogger Jpeou said...

t'est un bon le nicoco !

Il paraitrait que les mecs qui skient avec des perruques sont vénérés dans certains pays d'asie subsaharienne et que des colis de femmes soumises et dediees au taches menageres leur sont envoyés tous les 2 jours ainsi que des boissons fraiches et des paquets de curly au fromage !

4:20 AM  
Anonymous Anonyme said...

Elle cartonne ta techique de tektonic Nicococo !

Tu me montreras ca en aout !

1:29 PM  
Blogger pinpon 2000 said...

Ouhais, moi, je les mate les petits branleurs, sur une battle !

9:19 PM  

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