jeudi, septembre 14, 2006

Salut les pépères. C'est début Août, et j'ai l'honneur de faire découvrir à des potes les fêtes de bayonne. Direction chez mes parents d'abord (dans le sud-ouest, con !), et après, on se cale à Bayonne.

Premier soir (mardi, un jour avant les fêtes) sans camping, donc obligé de pécho un hôtel à l'arrache avec une chambre pour 3 où on dort à 4 (Micka s'est planqué dans la voiture, et n'existe pas administrativement pendant une nuit...)



On regarde L'ïle de la tentation. Classique. On s'endort comme des chêvres, pour se lever à 7 heures pour aller aux premières loges du camping ouvert spécialement pour les fêtes de bayonne.


7h30 : Au final, on se réveille tels des guerriers, et on profite ensemble une dernière fois des chiottes en durs, parce qu'après, c'est la misère. On se pointe à 7h30 devant le terrain vague, attendant l'ouverture à 8 heures (dixit un gardien la veille) et là, le gars nous dit que ça ouvrira pas avant 9 heures. Cool ! 1h30 à poirauter comme des loosers.
On se met donc à jouer à nos jeux préférés : Gwen insulte ma soeur, pendant que je lui propose d'aller voir sa mère, on se fout de la gueule des mecs qui se baladent avec une tente Keshua dans le dos, ça fait un peu tortue ninja, ou chevaliers du zodiaque, c'est un peu comme on le sent. Ca fait surtout très très con...

9h30 :Finalement, on pénètre enfin dans le camping, où l'on paie par tente (et non par personne), et chaque tente se voit attribuer un numéro. Pour nous, ce sera numéro 1 et 2. Le standing est respecté, les tentes sont plantées, et ça commence à s'activer partout sur le terrain vague...

10h30 : on décide d'aller recharger les accus en Espagne, et on achète alors moultes cigarettes et moultes frites (non, je déconne, mauvais jeu de mots...) et moultes boissons vomitives après une consommation excessive...

14h00 : on est sur la plage, on se détend, certains rougissent, d'autres ont des érections. Enfin, classique de plage, quoi...

18h00 : on commence l'apéro. Chaud bouillant. Tous habillés de blanc et rouge, on commence à se chauffer, quand tout à coup, nos petites oreilles ouïssent un chant bien connu des services de secours du ministère de l'intérieur : "En pleine nuit une sirène, tou tou tou, tou tou tou tou tou, appelle au feu tous les p....".
Ni une ni deux, Gwen et moi gravissons la montagne (ok, la butte, quoi) et on tombe sur une équipe de gros festayres en train de chanter LA chanson. Gwen demande c'est qui qui peut nous payer l'apéro, et aussi c'est qui qui est pompier. Pour l'apéro, c'est baisé, ils sont à sec. Pour les pompiers, c'est cool, y'en a (qu') un, mais le reste, c'est une charmante équipe de rugby de la région auxerroise : 1m 70 minimum, et 200 kilos minimum (pas forcément que du gras, d'ailleurs...)

19h00 : on propose à nos nouveaux accolytes (alcooliques ?) (10 mecs, 4 filles) de venir vider nos recharges espagnoles (dont une bouteille de ricard de 2 Litres qui vivra 2 minutes et 37 secondes...) Les fêtes démarrent bien, et on se retrouve avec un groupe de 20 dans les rues du petit Bayonne, avec une mini-charge dans le bec...

1 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Psychologiquement, c'est dur de ne pas "exister administrativement". cei dit, on a du mental, ou on n'en a pas !

3:32 AM  

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